vendredi 25 juin 2010

lundi 21 juin 2010

artist for haiti

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DÉCHARGE DE MBEUBEUSS : Une source de survie pour démunis DÉCHARGE DE MBEUBEUSS : Une source de survie pour démunis

Une véritable source de survie. C’est ce que représente la décharge de Mbeubeuss pour les centaines de personnes qui y gagnent leur vie. C’est pourquoi, elles ne souhaitent pas la fermeture du site comme envisagée, même si elles vivent dans des conditions sanitaires exécrables.




Au bout d’un chemin cahoteux de près de deux kilomètres, des montagnes d’ordures s’érigent au milieu d’une vaste étendue. Nous sommes à Mbeubeuss. Un dépotoir d’ordures qui accueille chaque jour des centaines de personnes qui y trouvent leur gagne pain. Située à environ vingt kilomètres de Dakar, cette décharge a été ouverte en 1970, après la fermeture de celle de Hann. Cette vaste étendue est devenue aujourd’hui une montagne au milieu d’une plaine. Toutes les tranches d’âge s’y côtoient. Jeunes, adultes et même des enfants. Une barre de fer dans une main et dans l’autre un sac, ils fouillent quotidiennement dans les ordures à la recherche d’un objet quelconque qu’ils pourraient revendre. Ils ne semblent guère dérangés par l’odeur nauséabonde qui se dégage.

Dans un premier temps, les récupérateurs se montrent hostiles à toute communication. Mais, progressivement, ils acceptent de parler de leur quotidien dans cette décharge d’ordures. C’est ainsi qu’un jeune homme répondant au nom de Saliou Bane vient à notre rencontre. Ce ferrailleur est un des nombreux jeunes qui fréquentent ce dépotoir. « Je viens tous les jours à 7 heures. Mon travail consiste à chercher des toiles en plastique dans les ordures. Certains cherchent des barres de fer, d’autres des morceaux de bois etc. Je m’en sors pas mal. Parfois, je peux rentrer avec 10000 f Cfa ». Ce milieu n’est pas seulement fréquenté par des Sénégalais. On y trouve, entre autres, des Nigérians, des Maliens,des Guinéens.

C’est le cas d’Emmanuel, un Nigérian devenu récupérateur parce qu’il n’a pas pu trouver de travail, faute de pouvoir parler Français ou Wolof. « Je suis venu au Sénégal chercher du travail. Mais, puisque je ne parle ni Français ni Wolof, je n’ai pas pu en trouver. C’est ainsi que je suis venu ici pour subvenir à mes besoins. Cette décharge constitue ma principale source de vie. Je sais que ce n’est pas un travail honorable, mais je le fais, malgré moi ». En dehors des adultes, des enfants sont aussi parvenus à trouver leur place dans cette décharge. Sur les lieux, certains se précipitent sur des camions dès leur arrivée. Alors qu’ils sont en train de récupérer des objets à revendre dans les camions qui viennent de stationner pour déverser des ordures ménagères, certains sont projetés à terre en même temps que les ordures avant qu’ils n’aient le temps de sauter. Serigne Mbacké est l’un de ces enfants qui fréquentent Mbeubeuss. Il explique : « Je suis dans une école coranique. Je viens ici tous les jeudis quand je n’ai pas cours. J’accompagne mon grand frère et tout ce que je gagne je le donne à ma maman qui me le garde .

Hostilité à toute fermeture

Autour de la décharge sont érigés des abris qui servent de concessions. Deux villages sont situés de part et d’autre de la décharge : « Guy gui » et « Baol ». Si « Guy Gui » sert de résidence à certains récupérateurs, « Baol », par contre, est un lieu de dépôt et de revente des objets ramassés, puis triés. Des familles entières vivent de ces activités. C’est pourquoi, les récupérateurs disent être contre la fermeture du dépotoir comme prévu depuis quelques années. « S’il ne dépendait que de nous, on laisserait la décharge sur place, mais nous ne pouvons rien contre le gouvernement », confie le vieux Ibou Diop. D’ailleurs, ils sont nombreux les récupérateurs qui s’opposent à la fermeture de cette décharge. Dans ce cadre souligne un récupérateur qui porte le surnom de Zidane : « Nous aurions pu être des malfaiteurs, mais nous préférons gagner notre vie à la sueur de notre front. Donc, si le gouvernement doit fermer le site, il doit nous trouver une alternative. Sinon, nous serons obligés de nous déplacer là où la décharge sera transférée ».

L’hygiène, pas un souci pour les récupérateurs

A la décharge de Mbeubeuss, les mains des récupérateurs sont en contact direct avec les ordures. Leurs habits ont même fini de prendre la couleur noirâtre des saletés.

C’est sur des tas d’immondices que de jeunes femmes ont installé leur petit commerce. Ainsi, crème glacée, eau fraîche, cacahuètes, etc., cohabitent avec les ordures. A propos des risques de contraction de maladies, les récupérateurs sont unanimes.

Ils disent être immunisés avant d’évoquer la protection de Dieu. Zidane avance : « Nous sommes tous immunisés. Nous avons déjà réglé le problème des petites maladies que vous contractez ». Saliou Bane d’ajouter : « Il n’y a que la protection de Dieu qui peut sauver les personnes, même ceux qui ne sont pas au contact avec les ordures ».

Le Nigérian Emmanuel, pointant un doigt vers le ciel, lance : « Only God can protect us » (Seul Dieu peut assurer notre protection). Ces propos tenus par les récupérateurs sont corroborés par ceux de l’infirmier Mamadou Lamine Camara qui déclare, en six ans, avoir rarement reçu la visite de récupérateurs malades. Quant aux vendeuses, elles ne trouvent aucun inconvénient à exposer leurs marchandises dans ces saletés. « Nous avons toujours été ici, pourtant nous n’avons jamais rendu quelqu’un malade » Juste pour souligner que le risque de contracter une maladie au contact des objets récupérés dans ces ordures ne se limite pas seulement aux récupérateurs. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’ironie de Zidane : « Les gens s’acharnent sur nous, alors que tout ce qui est récupéré ici est revendu dans la ville ».

Babacar Willane et Ndèye Khady Niang Badji (Stagiaires)
Source Le Soleil

mercredi 1 juillet 2009

C'EST BIENTOT LES VACANCES A L'UCAD

  1. Les grandes vacances c'est pour bientot et cela se fait ressentireau campus de l'UCAD qui se vide de ses étudiants. Eh oui!! plusieurs facultés ont terminé leurs examens et certains étudiants qui avaient logés au campus ne se font pas prier pour plier bagages. c'est le cas de cette jeune fille répondant au nom joséphine et étudiante en lettres modernes que nous avons rencontré devant la petite porte de l'Université. "je rentre aux parcelles assainies chez ma maman, la vie au campus est trés couteuse contrairement à ce que beaucoup pensent. De plus je ne vois pas pourquoi je resterai ici j'ai fini mes examens et les résultats sortent presque à la fin du mois. Mais il faut préciser que ce sont les étudiants qui habitent Dakar qui rejoignent leurs domiciles car ceux qui habitent les régions ne peuvent rentrer puis revenir à la sortie des résultats à cause de la distance mais aussi du coût du transport. ce que confirme El hadji Diallo, étudiant en droit:"j'habite à kolda,; je ne peux pas rentrer maintenant et revenir cela me coutera tro cher, je n'ai pas le choix je reste au campus et j'en profite pour reviser". Cependant il ya une autre catégorie d'étudiants qui restent au campus ni à cause de la chéreté de leur transport ni à cause de la distance. cette jeune fille interpellée à ce sujet nous dit que c'est parce que ces étudiants se sentent plus en liberté ici pour pouvoir faire ce qu'ils veulent sans le regard de leurs parents.

EXAMENS DE FIN D'ANNEE A L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

En cette période d'examens les révisions vont bon train à l'université cheikh anta diop. partout on peut aperçoit des étudiants un cahier ou un fascicile à la main;si certains choisissent les salles de cours pour réviser,d'autres préfèrent les va et vients incessants dans les couloirs.Tous les moyens sont bon pourvu qu'on assimile les cours et chose assez frappante ils y sont à n'imprte quelle heure de la journéé et même de la nuit. Les jours s’annoncent chargés et fatigants pour la majorité les étudiants.
ESPERONS QUE VOS REVISIONS VOUS SERVIRONT A QUELQUE CHOSE!!!!!
BONNE CHANCE CHERS ETUDIANTS!!!!!!!!!!!!!!!!!!

MON POINT DE VUE SUR LES LOIS DE LA SOCIETE DE LINFORMATION

je pense que ces lois viennentà point nommé car il permet de régulariser le net.Internet qui était censé apporter de bonnes choses au monde est devenu un outil dangeureux. cela à cause de l'utilisation qu'en font certaines parsonnes. des trafiqus des escroqueries des crimes nul ne peut affirmer utiliser cet outil sans courrir ces risques. ces lois sont les bienvenues elles permettront aux gens de garder leur données personnelles secrétes et de reduire surtout la cybercriminalité.